Une halte pour les espèces en transit, une arche pour les végétaux locaux, de la plus petite mousse sciaphile au Buddleja davidii de nos friches; mais aussi pour toutes ces espèces horticoles qui désormais peuplent nos villes, du Thuya communis au Geranium bohemicum. Mais comment capturer cette « nouvelle biodiversité » ? Comment réunir les critères de sa récolte et de son épanouissement ? Et surtout, comment y associer les hommes, et les rendre acteurs de cette sauvegarde ? Comment allier espace public et préservation de la biodiversité ?
Le principe repose sur la stratégie de reproduction naturelle des plantes. Elles utilisent les éléments naturels tel que le vent, le feu ou l’eau ainsi que d’autres êtres vivants pour disséminer leur progéniture : ces graines qui sont si précieuses.
